
SON HISTOIRE
Maayane, on veut connaitre ton histoire,
raconte-nous un peu qui tu es ?
Je suis Maayane Odou, Depuis peu Concept artist Lyonnais. En parallèle j’essaie de dynamiser les rencontres entre créateurs de jeux Lyonnais. Je crée des jeux autobiographiques, je prends des photos et j’écris des articles de blog pendant mon temps libre.
J’ai fait des études dans le cinéma à l’Université puis une année d’échange avec une université en Oregon (Etats-Unis), c’est là-bas que je me suis découvert une vocation pour la painting et le jeu vidéo. En rentrant en France j’ai décidé de ne pas me relancer dans des études mais de me former par mes propres moyens, tout en gardant un pied dans l’industrie au moyen de réseau et de mentors.
Je ne regrette pas mon choix, ça a été une décision forte dans ma carrière, car j’ai appris l’autodiscipline à la dure, “sur le tas”.
SON PARCOURS
Quel est a été ton parcours avant de te lancer
dans l’aventure entrepreneuriale ?
J’ai eu quelques expériences dans la vente, en magasin, accessoires et prêt–porter. Même si ça n’a aucun rapport avec l’industrie du jeu vidéo ça m’a apporté des compétences transversales en
communication et travail d’équipe. J’ai apprécié ces expériences, mais aujourd’hui je préfère de loin l’idée de travailler pour moi-même que d’être employé.
Pour quelle raison MAAYANE FYE ODOU est-il né ?
J’ai envie d’investir en moi-même et en des choses qui m’appartiennent. Au final j’ai beaucoup plus de travail qu’en étant un simple employé, et moins de temps pour dessiner, mais j’ai vraiment le sentiment de créer quelque chose.
SA CRÉATION D’ENTREPRISE
MAAYANE FYE ODOU c’est quoi ?
Je vends des journées de production d’idées. Ces idées prennent la forme de photomontages, de
dessins techniques, d’illustrations, ou de scènes 3D. C’est un service Spécifiquement destiné à des studios de cinéma et de jeux vidéos, qui créent des univers visuels uniques et pour lesquels la production coûte cher.
Le concept art permet de vérifier si une idée est valide avant d’y investir des ressources lourdes. Le but étant de produire le plus d’idées possibles en un minimum de temps pour les mettre en compétition les unes aux autres et sélectionner les meilleures pour les détailler, économisant ainsi du temps de production et de l’argent, tout en permettant au studio d’investir dans une propriété intellectuelle.
Pourquoi ce secteur d’activité ?
J’ai découvert ma vocation pour le painting et le design lors de mon séjour en Oregon, à l’époque je passais toutes mes journées à peindre de manière cathartique. Plus tard j’ai ressenti le besoin d’en faire une carrière, je me suis donc posé beaucoup de questions sur comment rendre mon travail vendable (avant je dessinais avant tout pour moi, et pas pour des commandes). C’est à ce moment-là que j’ai découvert le monde de l’entrepreneuriat.
Que nous réservez-vous toi et ton entreprise
dans un futur proche (ou pas) ?
J’espère construire des relations stables et solides avec mes clients ainsi que d’obtenir des contrats à l’étranger.
VIE ENTREPRENEURIALE
Alors ? La vie d’entrepreneur c’est comment ?
Je suis maître de mes horaires, et je n’ai plus de patron sur le dos, maintenant je travaille
directement pour mes clients. Je suis bien plus responsable qu’avant et aussi à l’écoute.
En travaillant en entreprise on me demandait de me mettre dans un position de chasseur, de générer un maximum de bénéfice quoi qu’il en coûte. Maintenant que je suis entrepreneur je suis plutôt dans une position de coach ou d’éducateur, j’épaule mes clients pour les aider à trouver la meilleure solution pour leur projet. J’espère sur le long terme pouvoir créer des relations durables basées sur une confiance et un professionnalisme mutuels.
Le fait d’investir dans une ‘brand’ qui nous appartient et qui prends de la valeur avec le temps est un avantage du fait de devenir entrepreneur. Sur le long terme j’espère mieux gagner ma vie en tant qu’entrepreneur qu’en tant que salarié.
Si je devais citer une contrainte : Il faut être proactif et sans cesse démarcher. Ce qui me laisse paradoxalement moins de temps pour dessiner.
On sait que ce n’est pas toujours simple… Parle-nous des difficultés
tu as surmonté en devenant un super entrepreneur :
J’ai eu quelques problèmes pour trouver mon CFE référent, car le métier de concept artist est un
métier émergent et peu reconnu.
Une story ou un bon souvenir entrepreneur à nous raconter ?
Ce que je préfère c’est discuter avec les clients de leurs idées, les aider à en trouver de nouvelles et à préciser leur vision.
Si tu devais donner un/des conseil(s) à la personne qui souhaite se lancer ?
Trouve des mentors et des gens qui sont déjà passés par là, entoure toi d’autres personnes qui te
ressemblent, et n’hésite pas à laisser le passé derrière toi.
Selon toi plus difficile d’entreprendre en banlieue ?
La situation géographique joue moins pour les métiers du web et de la technologie.
L’AVENTURE PPF
Un mot sur ton expérience avec Positive Planet France ?
J’ai connu Positive Planet France par le bouche à oreille dans la mission locale de Villeurbanne. Positive Planet à été pour moi Un partenaire administratif qui m’a aidé lors des démarches de création d’entreprise et pour connaître mes droits.
VOTRE LEIMOTIV
En tant qu’entrepreneur j’ai appris qu’il était important de toujours être transparent et de discuter avec ses clients, je choisirai donc :
«Underpromess, Overdeliver” (En français : Sous-promettre,
sur-délivrer)»
Je précise que vous pourrez bientôt retrouver le meilleur de mon travail sur mon artstation à cette
adresse : https://maayaneodou.artstation.com/