
SON HISTOIRE
Jean-Baptiste, on veut connaître ton histoire, raconte-nous un peu qui tu es ?
Jeune homme entreprenant qui est passionné de Mode et désireux d’évoluer dans ce milieu.
SON PARCOURS
Quel a été ton parcours avant de te lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
Après ma deuxième année en Designer de Mode à l’Atelier Chardon Savard à Paris, j’ai choisi de faire une année de césure afin de découvrir la vie active avant même d’avoir fini mes études. Cette décision a été déterminante dans ma vie, puisque j’ai pu ainsi me rendre compte de la réalité du marché du travail, que je continue de découvrir encore aujourd’hui. Cette découverte a été assez difficile en réalité car j’étais aussi, à ce moment-là, en totale remise en question sur mon identité en tant que jeune homosexuel de banlieue.
Il faut dire qu’il est difficile de s’identifier sans aucun repères. Néanmoins, j’ai pu réaliser que je n’avais pas fait d’erreur de parcours en ayant choisi le domaine de la Mode après mon BAC Littéraire. Je pense qu’en réalité le choc était de passer de la banlieue à la capitale et qui plus est dans une école de Mode et ensuite d’une école de Mode vers le monde du travail. Les transitions ont été assez brusques. Après cette année de césure, j’ai choisi de faire la formation Conseil en Style et en Image toujours à l’Atelier Chardon Savard et à la place d’une troisième année en Designer de Mode. C’est à l’issue de cette formation que j’ai pu prendre confiance en moi et mes capacités notamment grâce aux cours que propose cette formation.
Pour quelle raison t'es tu lancée dans l'entrepreneuriat ?
J’ai décidé de créer mon entreprise car je voulais faire les choses en règle et réaliser mon projet de vie.
J’ai également réalisé que je souhaitais avoir plus de contact avec l’extérieur plutôt que de rester à créer derrière un bureau. Je n’avais pas pour autant perdu mon premier objectif de vue, celui de créer ma marque. Si j’ai fait une école de Mode à Paris c’était avant tout pour cela. C’est donc avec le soutien de mes proches et de certains professeurs de l’école que j’ai déposer la marque ASJB PARIS en décembre 2018.
SA CRÉATION D’ENTREPRISE
ASJB Paris, c’est quoi ?
ASJB PARIS est une marque de vêtements unisexes. Principalement, nous faisons des vestes en Denim Upcyclées de style Urbain. Mais nous présentons aussi des collections Couture qui servent à l’ADN de la marque. Celles-ci sont plutôt destinée aux artistes et personnalités, pour des clips, interview ou autres apparitions.
L’objectif de ASJB PARIS est de devenir une référence en terme de veste en Denim. Les produits de la marques s’adressent à des amateurs de LifeStyle et de pièces uniques mais pas seulement, en tant que pièces unisexes nous espérons toucher un large publique à l’avenir.
Ton entreprise est donc sensible à l’impact environnemental, peux-tu nous en dire plus ?
Nous avons une conscience écologique puisque nos vestes ASIF sont faites à partir de pièces déjà existantes ; c’est le principe de l’Upcycling.
Que nous réservez-vous toi et ton entreprise dans un futur proche (ou pas) ?
Ce que nous souhaitons pour ASJB PARIS est d’acquérir plus de visibilité sur ce qu’elle propose et ainsi générer des ventes.
De quoi as-tu besoin, aujourd’hui, pour développer ton entreprise ?
Ce dont ASJB PARIS a besoin pour se développer est un studio qui servirait d’atelier de création et également de studio photo.
VIE ENTREPRENEURIALE
Alors ? La vie d’entrepreneure c’est comment ?
Devenir entrepreneur, ça n’a pas encore changé ma vie à ce jour, mais il a un sentiment de professionnalisation qui est intéressant.
L’avantage est d’être sont propre patron, mais les inconvénients sont tous les comptes à rendre à l’Etat par rapport à son activité.
Une story positive (ou un avantage particulier d’entrepreneure) à nous raconter ?
Nous avons déjà eu quelques opportunités depuis la création de la marque, notamment la parution d’une veste ASIF Original dans le clip de GIMS.
Si tu devais donner un/des conseil(s) à la personne qui souhaite se lancer ?
Il faut se faire confiance et croire en ses capacités et celles de son projet et ne pas regarder trop loin pour ne pas se décourager.
Selon toi, est-il plus difficile d’entreprendre en banlieue ?
C’est une évidence indéniable, mais c’est pourtant dans ces quartiers qu’il y a le plus d’entrepreneurs.
L’AVENTURE PPF
Un mot sur ton expérience avec Positive Planet ?
J'ai découvert Positive Planet grâce à la mairie de ma ville, on m'a dirigé vers la Maison de la Jeunesse et des Services Publics - MJSP où j’ai rencontré un conseiller de Positive Planet.
J'ai suivi le parcours Ose Créer ton job, ce programme m'a permis de me rendre compte de la valeur de mon projet que j’ai pu affiner et préciser jusqu’à présent.
Positive Planet m'a apporté de l’expertise, un accompagnement et une aide sur mon projet.
TON LEIMOTIV
En attendant l’élévation, nous créons notre propre sillon.