Hervé Tueboeuf
Hervé Tueboeuf
Potesport, c’est l’application qui vous permet en quelques minutes de trouver des partenaires sportifs, quel que soit votre niveau, quel que soit l’endroit
Entrepreneur depuis
Potesport - Numérique

Son histoire

Hervé, on veut connaitre ton histoire, raconte-nous un peu qui tu es ?

Jeune-homme né à Aubervilliers en 1965. Une époque où la télé était encore en noir et blanc et les réseaux sociaux s’appelaient « chez Ginette », « Aux rendez-vous des amis », et où les 280 signes étaient remplacés par la parole. Nous voilà en 2019. J’ai traversé toutes ces époques en y glanant par-ci, par-là le meilleur et quelques fois le pire. En rien nostalgique et bien dans son temps, je suis persuadé que certaines valeurs du passé ont toutes leurs places dans le « vivre 2.0 ».
J’ai grandi en banlieue dans le 93, tant décriée et pourtant si attachante si l’on prend le temps de la connaître. Puis en 1995, l’exode comme beaucoup j’ai émigré vers la capitale. La cause : le boum économique, j’avais gagné assez d’argent pour devenir officiellement parisien.

Mes valeurs : aimer les choses sans valeur qui le plus souvent sont inestimables.
Mes passions : m’en découvrir de nouvelles chaque jour.
Mes idéaux : le bonheur de les chercher car l’idéal n’existe pas.

 

Son parcours

Quel est a été ton parcours avant de te lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?

Un CAP de cuisine et un BP de gestion hôtelière en poche, je fais un rapide passage par la restauration et très vite, je remplace le culinaire par l’artistique. La production musicale suivie de l’audiovisuel, après m’être rendu compte qu’un CAP beefsteak n’ouvrait pas la grande porte de la télé, je suis passé par l’entrée de service et j’ai gravi les échelons. Technicien de plateau (comme une boniche mais à la télé) puis chef de plateau, électro, machino, tous les niveaux d’assistant (et il y en a !!!), assistant réalisateur, réalisateur et pour finir directeur artistique dans le groupe Canal +. Collaborateur artistique des « GUIGNOLS » de 1999 à 2017, en parallèle, auteur et metteur en scène de spectacle. J’ai bien dû faire un peu de mécanique et des moissons, mais c’est perso ça ne compte pas.

 

Pour quelle raison Potesport est-il né ?

Après avoir navigué pendant 25 ans dans l’audiovisuel, toutes chaines confondues, j’ai vu les eaux claires de mes débuts devenir boueuses : la liberté d’expression laissant sa place au politiquement correct, et l’humain n’étant plus une priorité dans ces univers tenus par quelques milliardaires où les seuls individus dignes d’intérêt s’appellent des « actionnaires ».
Féru de sport, je caresse l’idée depuis plusieurs années de créer une entreprise qui allierait le sport et le social. L’idée de « Potesport » étant arrivée à maturité, j’ai décidé de quitter un certain confort professionnel et tenter l’entrepreneuriat. Je préférais essayer plutôt que regretter.

 

Sa création d'entreprise

Potesport c’est quoi ?

Potesport, c’est l’application qui vous permet en quelques minutes de trouver des partenaires sportifs, quel que soit votre niveau, quel que soit l’endroit. Fini de faire du sport seul.e.

 

Pourquoi ce secteur d’activité ?

Le sport est par définition une activité collective qui est censée rapprocher les gens. Le manque de communication est un fléau social. Nous sommes de plus en plus sur des rives différentes. J’ai eu l’idée de créer Potesport en y voyant une passerelle.

 

Que nous réservez-vous toi et ton entreprise
dans un futur proche (ou pas) ?

Avec optimisme, lucidité́ et surtout une part de doute qui souvent préserve des excès de confiance. Si l’application mobile Potesport obtient l’adhésion du public, elle demandera dans un court et moyen terme la création de divers emplois.

 

Vie entrepreunariale

Alors ? La vie d’entrepreneur c’est comment ?

Je dirais que c’est 4 heures de sommeil en moins par nuit.
L’avantage : apprendre à devoir tout maîtriser.
La contrainte : devoir tout maîtriser.

 

On sait que ce n’est pas toujours simple… Parle-nous des difficultés tu as surmonté en devenant un super entrepreneur :

La plus grande difficulté que j’ai eu à surmonter sont mes doutes.

 

Une story ou un bon souvenir entrepreneur à nous raconter ?

Le premier nom de Potesport était « Matchsport ». Sacrilège, sans le savoir, j’avais osé utiliser le mot « Match ». Le groupe FILLIPACHI propriétaire de « ParisMatch » a décidé́ que le mot Match de la langue française lui appartenait. Résultat : lettre d’intimidation de cabinet d’avocats, opposition de la marque Matchsport à l’INPI etc. J’ai donc été́ obligé de changer de nom.
Mais au final, je suis rassuré de par ma décision d’avoir évité au groupe FILLIPACHI de licencier des milliers d’employés et rassurer les riches les actionnaires.

 

Si tu devais donner un/des conseil(s) à la personne qui souhaite se lancer ?

De se préparer au pire et au meilleur, car vous pouvez en être certain, les deux seront au rendez-vous.

 

Penses-tu qu’il est plus difficile d’entreprendre en banlieue ?

Non, il est difficile d’entreprendre en France !

 

L’aventure PPF

Un mot sur ton expérience avec Positive Planet France ?

J’ai connu PPF grâce à l’association « Les Canaux : une maison des économies solidaire et innovantes ». Ce que m’a apporté mon accompagnement chez PPF c’est techniquement : Une vision globale du projet et la mise en place d’un cadre par étape qui permet d’appréhender le projet plus sereinement. Humainement : Dans un premier temps la rencontre avec une référente qui prend le temps d’écouter, de comprendre puis de vous accompagner de l’idée à la concrétisation du projet.

Et dans un second temps toute une équipe qui a à cœur de promouvoir votre entreprise.

 

Votre leitmotiv

“Plusieurs personnes isolées ne forment pas un groupe, reliez-les, elles le deviennent.”

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